Santé mentale des dirigeants : sortir du tabou pour bâtir une culture de résilience

Stress chronique, isolement décisionnel, surcharge de travail : l’Institut Choiseul publie une étude inédite sur la santé mentale des dirigeants. Réalisée avec le soutien de #LeaderKiff, du Groupe Baudelet et d’autres partenaires engagés, elle met en lumière un enjeu trop longtemps passé sous silence. Quels enseignements tirer et comment agir pour un leadership plus équilibré ?

Un constat alarmant mais structurant

L’enquête, menée auprès de 670 dirigeants, révèle que plus de 75 % ressentent des symptômes de stress au moins une fois par semaine. Plus d’un tiers en souffrent même quotidiennement.
Le chiffre est lourd de conséquences : 9 dirigeants sur 10 reconnaissent que leur état psychologique influe directement sur la performance de leur entreprise.
Pourtant, seuls 36 % ont déjà consulté un professionnel et moins d’un sur trois a mis en place un dispositif formel de soutien psychologique.

L’étude souligne également :
67 % peinent à se déconnecter, même pendant leurs temps de repos.
Près de la moitié dorment rarement assez pour bien récupérer.
64 % déclarent manquer de temps pour leurs activités personnelles, essentielles à l’équilibre.

Autant de signaux faibles qui, accumulés, fragilisent la lucidité décisionnelle, l’innovation et l’engagement collectif.

Un tabou persistant

Si la santé mentale des collaborateurs est désormais un sujet reconnu, celle des dirigeants reste largement taboue : deux tiers estiment qu’il est mal vu de consulter un psychologue.
Résultat : beaucoup préfèrent s’appuyer sur leur entourage privé plutôt que sur des dispositifs adaptés. Ce silence entretient un sentiment d’isolement au sommet et retarde la prévention.
Pour Caroline Poissonnier, co-DG du Groupe Baudelet et fondatrice de #LeaderKiff :

« Un dirigeant épuisé, physiquement ou moralement, ne peut pas piloter efficacement son entreprise. Prendre soin de sa santé mentale est un investissement stratégique pour l’efficacité et la pérennité de son organisation. »

Vers un changement de culture

L’étude appelle à un véritable changement de culture managériale :

  • À l’échelle individuelle : apprendre à repérer ses signaux d’alerte, s’autoriser des temps de respiration, et lever l’autocensure qui empêche de demander de l’aide.
  • À l’échelle de l’entreprise : instituer des dispositifs accessibles et confidentiels, encourager la délégation et intégrer la santé mentale dans les stratégies de gouvernance.
  • À l’échelle sociétale : déstigmatiser le sujet par des campagnes nationales, renforcer les dispositifs de prévention et reconnaître la santé psychologique des dirigeants comme un enjeu de compétitivité.

#LeaderKiff, une réponse concrète

C’est dans cette dynamique que #LeaderKiff a soutenu activement l’étude Choiseul aux côtés du Groupe Baudelet, de FHP Psy, de moka.care et de Petit BamBou.
Né d’une prise de conscience personnelle de Caroline Poissonnier, #LeaderKiff propose aux dirigeants des outils, des rituels et une communauté pour conjuguer ambition, performance et bien-être. L’objectif : ne pas attendre d’aller mal pour aller mieux, mais bâtir dès aujourd’hui un leadership plus humain, plus équilibré et plus durable.

Télécharger l’étude complète

Pour aller plus loin et découvrir l’intégralité des résultats, des chiffres clés et des leviers d’action, téléchargez gratuitement l’étude complète de l’Institut Choiseul : “Santé mentale des dirigeants – Sortir du tabou, bâtir une culture de résilience”.

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